Le duo norvégien Barren Womb est de retour avec un nouvel album intitulé « Chemical Tardigrade ». Après avoir fait leurs preuves avec leur précédent opus « Lizard Lounge », sorti en 2020, les deux musiciens reviennent à la charge avec un album encore plus explosif et polyvalent.
« Chemical Tardigrade » est un véritable concentré d’énergie servi par une production brute, mêlant habilement des riffs de guitare lourds et incisifs à des rythmes frénétiques et des refrains mémorable.

Le disque s’ouvre sur « Mc Lembas », un titre remarquable, un déploiement d’énergie incroyable, un refrain percutant, un groove irrésistible, bref la recette idéale pour un titre incontournable, voire marquant, et qui annonce avec style la déferlante d’énergie qui va suivre.
« Bug Out Bug », croisement délectable entre The Hives et Nick Oliveri, un groove rageur, ouvrant la voie à « Campfire Chemist » ou encore « Bachelor Of Puppet », qui transpirent QOSTA, époque Nick Oliveri (encore une fois), ça suinte, ça transpire, et ça tape fort ! Le titre reflète la philosophie de Barren Womb, créer une musique directe, puissante et sans compromis, agrémentée de mises en place percutantes, rendant le tout incroyablement réussi.

Barren Wombs semble perpétuer la célèbre culture punk rock/hardcore scandinave que d’autres grands noms ont rendue célèbre. Ici, Barron Wombs ajoute son nom aux côtés de groupes tels que Turbonegro, Refused, Hellacopters ou The Hives (pour ne citer qu’eux).
Alors que « Illiterati » ou encore « Blackout Yoga » montrent un autre penchant plus noise et dissonant des compositions du groupe, rugissant de colère, transperçant nos tympans par des dysharmonies travaillées à la perfection. Un penchant plus sludge/hardcore loin d’être déplaisant, « Dung Lung » donne l’impression d’être plus mélodique, presque assagie, même si le titre n’en sera pas une douceur pour autant sachant asséner une dernière baffe pour la route. Mettant ainsi fin à 38 minutes de pure énergie, d’une intensité incroyable.

Barren Womb nous offre ici un album plus que réussi, un album puissant, rempli d’une énergie sans limite, le genre de baffe qui mérite d’être prise, quitte à tendre l’autre joue.